Une oeuvre unique représentant votre véhicule au format de 1 mètre par 70 cm (ou plus) !

Toutes les voitures anciennes figurant sur ce blog sont disponibles sous forme de tirages de très grand format (1 mètre / 70 cm) et d'une qualité de reproduction exceptionnelle, au prix de 39 €.

Tiré en série limitée avec des encres de type sérigraphique sur papier mat 150 g, chaque exemplaire est numéroté et signé par l'artiste. Les frais de port sont en sus, et fonction de la destination. L'expédition intervient dans les 3 jours à dater de la réception du règlement, sous emballage spécial en carton cylindrique à très haute résistance de 10 cm de diamètre, garantissant une préservation et une sécurité optimales pour chaque exemplaire.

Il est également possible (et même conseillé) de commander une oeuvre unique représentant votre propre véhicule-passion : auto, moto, trike, chopper ou autre...

Dans ce cas, il est recommandé de prendre directement contact en envoyant un message à l'adresse email suivante :

alainjoannis@gmail.com

La Peugeot 184 de 1928...

Massive, puissante, présente, bien campée sur ses roues comme un solide et placide cheval Comtois.

Ce qui m'a fasciné, outre l'esthéthique carrée de cette imposante réalisation des ateliers de Sochaux, c'est l'apparente disproportion de la sculpture du lion Peugeot qui orne le bouchon du radiateur... J'ai rarement vu une représentation de la marque aussi volumineuse sur aucun véhicule ! Son poids devait être tel qu'il devait écraser les amortisseurs avant... (lol, comme dirait ma fille lorsqu'elle tchate sur internet avec ses copines...)

Sinon imaginez un tel ornement (dévissable) sur un véhicule de nos jours... Vous garez votre voiture dans une rue passante de votre ville, à votre avis, combien de temps avant qu'il ne disparaisse ? Une heure ? dix-sept minutes ? vint-huit secondes ?...

Le squale de la route : une ID de génie et autres DS 19 à 21...

Évacuons immédiatement les lieux communs : il s'agit d'une superbe réalisation qui, a posteriori, et lors de sa sortie possède au moins 20 ans d'avance, qu'il s'agisse de sa suspension hydro-pneumatique révolutionnaire ou de son design d'avant-garde (encore un Italien de grand talent) à la fois esthétique et fonctionnel, et induisant pour l'une des première fois la notion de coefficient de pénétration optimale dans l'air (le fameux Cx... Tiens ! le nom d'un autre modèle prestigieux de la marque Citroën...)

Maintenant, essayons de dépasser les poncifs : hors le côté purement technique, et pour, en tant que plongeur, avoir fréquenté régulièrement (et parfois d'un peu plus près que je ne l'aurais voulu) différents types de requins, que ce soit à Fakarava, Tikehau, Rangiroa, et d'autres atolls des Tuamotu, je confirme que certaines espèces ont bien le profil de la DS, notamment le "Mao" pointe blanche des zones extra-récifales...

Mon papa ayant été l'heureux possesseur d'une ID acquise en... Mai 1968, je me souviens encore avec précision de ce fameux chuintement, proche du bruit d'une respiration, et qui survenait une minute après avoir mis le contact, et renforçait le sentiment étrange d'être transporté dans un animal évolué... Alors la fameuse suspension hydro-pneumatique soulevait délicatement cette légendaire Citroën sur ses roues, et celle-ci commençait doucement à rouler dans un confort extraordinairement silencieux...

A votre avis, quelle année ?

Plus de 45 ans !... Cette Ferrari Testa Rossa date de... 1962 ! Un design incroyablement abouti, magnifiquement provocant, et, n'ayons pas peur des mots, simplement sensuel, mettant ainsi en valeur des courbes voluptueuses. Une star Latine qui a vraiment traversé le temps sans la moindre ride.

Et allons-y sans honte pour un parallèle bien sûr facile entre la ligne de cette voiture d'un âge respectable, et la plastique de certaines actrices Italiennes, déjà célèbres lors de la sortie de ce modèle, et encore présentes au box-office aujourd'hui...

Note aux éventuelles associations féministes : permettez-moi, pour ma défense, d'impliquer l'interaction de mes complexes d'Oedipe et de Peter Pan (concernant cette pathologie, et pour plus de renseignements, veuillez consulter le Docteur Michael Jackson aux heures habituelles de visite...) 

On ne pourra pas dire que je n'y ai pas mis les formes, hein ?... Tiens, un peu comme celles de la ferrari Testa Rossa 1962...
La 2CV Citroen, totale mythique voiture-culte !

Mon ex-belle mère, qui était (et est toujours, à ma connaissance...) Polonaise, et pas vraiment spécialiste de design industriel, encore moins automobile, affirmait de façon péremptoire (et avec l'accent de Wroclaw...) que "la 2CV avait été dessinée par un paranoïaque"...

Ouais. Bon, ça se discute. Moi j'ai toujours été séduit par ce mélange d'angles et de lignes courbes, cette création vaguement automobile et tellement pleine de charme, subtil composite de toile et d'acier. Et comme pour beaucoup de Français de ma génération, une foule de sentiments affectueux sont reliés à cette voiture-parapluie.

Je n'apprendrai rien à personne si je dis, qu'outre sa ligne si caractéristique, c'était la moins chère des décapotables, et un modèle de sobriété, de sécurité et de fiabilité, notamment sur les routes enneigées de ma Franche-Comté natale, où grâce à son excellente tenue de route, nous parvenions même à doubler le chasse-neige !...

Aux USA, il faut savoir qu'elle fait l'objet d'un culte passionné qui frise l'idolâtrie... J'ai un ami en Floride qui en a importé des centaines, toutes d'occasion, et qui ont trouvé preneurs à des prix étonnants... Comme quoi, la French touch a toujours la cote !...

Le Speedster 1931 des frères Duesenberg...

La Duesenberg, y compris ce modèle racé, aux lignes d'une élégance consommée, dessiné par Figgoni. Duesenberg a été, et on le comprend, la marque préférée de nombreuses stars de l'entre-deux guerres, dont notamment Clark Gable et Gary Cooper.

Véritable signe extérieur de bon goût et de réussite sociale, ce cabriolet a séduit une clientèle aussi charmée qu'éclectique, tel le raffiné compositeur Irving Berlin, au même titre que Dutch Schultz, gangster brutal et sanguinaire... (et dans ce cas précis, question raffinement, il est permis de douter...)

Imaginez cette merveille devant le Cotton Club, dans la 147ème, truffée d'impacts sur toute la longueur de son capot ! La faute aux Thomson "Chicago Typewriter" des lieutenants de Lucky Luciano ! Mon Dieu, quelle barbarie !... Et pire, quelle impardonnable faute de goût ! Avouons qu'ils auraient quand même pu attendre que Dutch sorte de sa voiture avant d'arroser, non ? Mais là, Dieu merci, je fantasme...

Une autre illustration en noir & blanc, pour une publicité-presse destinée à un vendeur de "vintage-cars" (voitures anciennes de collection) basé à Brooklyn...

J'ai choisi de situer la scène à l'angle de la 7ème et Bleeker Street, ou Broadway, je ne me souviens plus... La Studebaker 1950, avec sa calandre délicieusement kitsch dans l'esprit des vaisseaux spatiaux à la Flash Gordon, évoque parfaitement les fantasmes et aspirations de l'époque, entièrement tournée vers un avenir radieux, préfiguré par l'exaltant mystère d'une imminente et fructueuse conquête du Cosmos, naturellement dévolue en premier chef au bénéfice de l'Amérique... Une époque que je regrette souvent de ne pas avoir vécue aux USA, même si la guerre de Corée a éclaté la même année... 

Mélange des genres : il ne manque plus qu'un peu de Beaujolais coupé à la Budweiser, et une boite de claquos bien faisandé avec du pain à hamburger...

Je suis un fan total des "yellow cabs", les célèbres taxis New Yorkais... Sans eux Manhattan ne serait plus Manhattan...

J'ai réalisé cette illustration (dont le titre était "Spanish Harlem") pour" Times Magazine", en vue d'accompagner un article sur ce quartier hispanique mythique de la Grosse Pomme.

Les chauffeurs étant issus d'une foule de nationalités différentes, (il s'agit souvent du premier job des immigrants d'origine modeste) beaucoup semblent avoir importé ce qu'il y a de pire dans la façon de conduire de leur pays d'origine, du Bengladesh à la Lithuanie, en passant par Kingston, Jamaïque... Dénominateur commun : foncer comme un malade, dans les espaces les plus étroits, et si possible, sans regarder la route... En revanche, question amabilité et sociabilité, je n'ai jamais eu à me plaindre des rapports que j'ai pu entretenir avec eux... Une grande majorité recrée l'ambiance de leur pays d'origine dans leur taxi qui est souvent leur second chez-eux, car pour beaucoup ils y passent 12 ou 14 heures par jour, voire plus.

Donc, à bord, ambiance musique steel-band Caraïbe, statuettes de Buddha éclairées par des ampoules colorées et clignotantes sur le tableau de bord, et idéogrammes chinois de prospérité sur de petits panneaux verticaux accrochés au rétroviseur...

Ainsi ai-je eu l'occasion de rencontrer un ex-directeur d'imprimerie Haïtien qui avait quitté son pays en raison de désaccords irréconciliables avec l'ancien président Aristide, un ex-speznat Ukrainien romantique, et néanmoins couturé de cicatrices qui, apprenant que j'étais Français, m'a chanté, pied au plancher, la version Russe de "la vie en rose" entre Central Park East et Washington Heights. Un autre jour, coincé à l'heure de pointe dans les embouteillages d'Union Square, j'ai eu une discussion fort intéressante sur les hauts lieux du jazz New yorkais avec un papy black, pendant que feu Charlie "Bird" Parker nous régalait de ses  accents inspirés, expirés dans son saxo magique...